« labor omnia vincit improbus »
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
Parti de sinople et d’argent à la croix ancrée alésée de l’un en l’autre, au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or.
Le vert évoque la nature et la foret
La croix fait référence à Gauthier de Villbéon, seigneur de La Chapelle Gauthier et compagnon des croisades.
Les fleurs de lys symbolisent l’Ile-de-France
La devise « labor omnia vincit improbus »
= le travail vient à bout de tout s’il est acharné
Lorsque le prince de Condé achète le château de La Chapelle, il s'agit encore de la forteresse médiévale de Gauthier. Des bâtiments encadrent une cour et un donjon. Le château est alors rasé à la hauteur du premier étage. Les quatre tours et le donjon sont supprimés. Les façades sur cour sont refaites. La tour carrée à l'angle du nord-est date également de cette époque, avec des meurtrières pour battre les deux ponts-levis situés alors au nord et à l'est. Le grand escalier d'honneur est construit en même temps. Au XIXe siècle, le château est vendu à un marchand de meubles qui le loue, démonte les cheminées, les peintures et les grilles et finit par le revendre en 1867 à un antiquaire. Acquis en 1872 par un ancien boucher, François Castille, le château retrouve peu à peu son domaine, alors morcelé ; le nouveau propriétaire et sa fille rachètent en effet des terres et créent un nouveau parc. Durant la guerre de 1914-1918, le château est transformé en hôpital. Lorsque la paix revient, la famille Ziegel entreprend des travaux de réparation et de modernisation. Le château subit de nouvelles dégradations pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1984, la commune l'achète et y entreprend de gros travaux comme la réfection de la toiture. Elle fait également changer une poutre dans l'une des salles à manger et remanier toute l'aile droite afin d'y installer la mairie.